samedi 13 septembre 2008

grrr

je sais pourquoi je déteste l'automne: on ne sait jamais quoi porter!
ça fait 30 minutes que je fouille dans ma garde-robe, et je peux vous le dire, si je continue à fulminer comme ça, elle va bientôt prendre feu!

vendredi 12 septembre 2008

Le temps est à l'orage.
Laissons le tonnerre éclater et les éclairs réveiller les âmes endormies.
Feu d'artifices ce soir.
Les hommes prieront et les dieux riront.
Nous les regarderons sans mentir. Nos mains jointes mais nos langues déliées.
Le ciel brulera et les larmes couleront.

Au loin, l'arc-en-ciel percera.
Nous l'espérons.

Jeanine Médicament Blues

Hey bonsoir Mr Blues... bonsoir Mr Cafard
Bonsoir vieille compagne, Mrs araignée noire
Je ne vous avais pas sonné, j' préfère pas trop vous voir
Mais puisque vous êtes là, vous pouvez vous asseoir
On va se faire une fête rien qu'entre vous et moi
Nous arranger la tête les grands dans les petits plats.

Puisque mes sentiments sont en panne de moteur
Puisque je ne sais plus où pourquoi à quelle heure
Moi j'ai quelques amis qui me laissent jamais tomber
En liquide en pilule en poudre en comprimé
Les seuls à pouvoir encore me faire ressentir
Des morceaux d'émotion des bouffées de plaisir.

Une rose pour la vie
Une rouge pour l'amour
Une noire pour la nuit
Et une bleue pour le jour
Une jaune pour être speed
Une mauve pour être cool
Orange pour le rire
Et marron pour les moules
Une blanche pour être bien
Une verte pour la route
Et Jeanine Jeanine Jeanine pour éviter le pire.

Quand les fêtes de la chandeleur sont bien terminées
Qu'il ne reste plus un roi plus une reine a tirer
Quand j'ai tout à l'envers, quand je tiens plus la route
Quand il n'y a plus de mystère et plus l'ombre d'un doute
J'ai toute une panoplie rangée dans un placard
Superinsecticide spécial anti-cafard.

Ne laissez plus vos sens dans les mains du hasard
Au gré de vos amours des retours des départs
Quand petit papa Noël pas descendu du ciel
Quand seul dans ton dodo plus de petit cadeau
Décide donc toi-même d'être bien d'être mal
Le bonheur en couleur sécurité sociale.

Une rose pour la vie
Une rouge pour l'amour
Une noire pour la nuit
Et une bleue pour le jour
Une jaune pour être speed
Une mauve pour être cool
Orange pour le rire
Et marron pour les moules
Une blanche pour être bien
Une verte pour la route
Et Jeanine Jeanine Jeanine pour éviter le pire.

(Jean-Jacques Goldman, Jeanine Médicament Blues, in Minoritaire, 1983)

vendredi 29 août 2008

Écrire est là. Au bout de mes doigts.
Bientôt.

Ni remords, ni regrets.

Il n'a aucune chance avec elle :
Je l'ai prévenu,
Mais il veut essayer quand même :
Il est têtu.
Il ne veut pas de mes conseils,
Me sourit d'un air entendu,
Puis s'en va recevoir sa peine,
Le cœur léger, la joue tendue.

{Refrain:}
Il ne m'écoute jamais.
Il fait ce qui lui plaît,
Car encore ne connait
Ni remords, ni regrets.

Inutile de le mettre en garde :
Il tend les bras.
Il trouve ce monde si désirable
Qu'il n'attends pas.
Il tient les serments, les promesses
Pour de l'or pur, pour de l'airain.
Trahi, il en tombe sur les fesses
Mais il n'y pense plus le lendemain.

{Refrain}

Il bénit chaque jour qui se lève,
Se frotte les mains.
Il voit partout de la lumière,
Même dans les coins.
Il se jette la tête la première,
Sans hésiter, sans prendre soin
De glisser un œil en arrière,
Pour voir s'il connait le chemin.

{Refrain}

Si j'ai passé la nuit entière
A lui parler,
Au matin c'est lui qui m'enterre
Pour la journee.
Il ne veut pas de mes conseils,
Me sourit d'un air entendu,
Puis s'en va recevoir sa peine,
Le cœur léger, la joue tendue.

{Refrain}

Stéphane Eicher.

mercredi 23 juillet 2008

Parce qu'on me dit frêle...

FRÊLE adj. 1. dont l'aspect ténu donne une impression de fragilité
2. qui semble manquer de ressources vitales, de force.
(le Petit Robert)

La main sur le front, paume vers l'extérieur, la jeune fille frêle aux cheveux bruns soupire:
" ô Dieux (j'ai mis au pluriel, je préfère les Dieux romains au Dieu moderne), ô Dieux (elle est obligée de répéter, ils n'écoutent pas), Ô DIEUX (il n'y a plus rien du soupir là-dedans mais bon...), pourquoi torturez-vous mon âme à ce point? Que ne pouvez-vous décider vous-mêmes du destin de cet être abandonné de tous et au dos ravagé (même si ça va un peu mieux depuis qu'il partage le lit douillet de son co-voitureur)? ô dieux! Des bouffées de chaleur secouent mes cheveux, mon coeur bat la chamade, mes jambes ne me supportent plus. Vais-je m'envoler, emportée par les bourrasques que je vois arriver par le trou de ma serrure? ô Dieux! Envoyez-lui un signe. Ne m'obligez pas à m'éteindre dans l'anxiété."

Et c'est alors que le garçon sous-nourri et au dos ravagé apprend qu'il ne peut quitter son bout de pays, faute de papiers.

(il ne manquerait plus que le coup de tonnerre et l'éclair zébrant le ciel pour rendre cette scène encore plus palpitante)

Ah, le destin! Toujours là quand on a besoin de lui. Heureusement, d'ailleurs, car sinon, la "frêle jeune fille" de cette histoire n'aurait pu l'écrire jusqu'à la fin.

mardi 22 juillet 2008

Effectivement....

Comme le dit si bien Vertelime, l'été, le couple et le travail à temps plein peuvent très dangereusement compromettre l'écriture d'un blog.
J'ajouterais à cela la paresse et la relecture des Harry Potter.