dimanche 4 novembre 2012

Petit plaisir, grande victoire

Un enfant accomplit des miracles chaque jours; vit des succès étonnants. Prononcer ses premières syllabes, nouer ses lacets seul, faire du vélo sans les petites roues, compter jusqu'à 100, prendre l'autobus ou encore finir un premier roman.
Il devient de plus en plus difficile en vieillissant de rencontrer des occasions semblables. Pour ressentir ce sentiment de plaisir, cette jouissance de la difficulté maitrisée, il faut souvent prendre des risques bien plus grands. Et cela n'arrive pas à chaque instant.

Mardi, sur le chemin du retour, le soleil brillait. J'étais heureuse. Sereine. Équilibrée en quelques sortes. Je m'en allait confiante vers mon avenir.

Tout en continuant à pédaler à bonne allure, j'ai redressé le dos, prit une grande inspire et lâché mon guidon.
Et comme le destin était de mon côté ce jour-là, le vélo n'a pas cillé.
Et mon sourire s'est élargi à mesure que mes bras s'ouvraient.

Pour la première fois de ma vie, je volais.
Et l'excitation de ce bonheur m'habite encore cinq jours plus tard.


dimanche 28 octobre 2012

Ton amitié est un bonheur que je savoure à chaque instant.
Ton abandon, un cadeau sans prix.

mardi 23 octobre 2012

Le temps est à l'image de mon moral cette semaine. Éclatant.
Mes heures de sommeil, cependant, s'échappent au gré du vent, comme les feuilles jaunies de l'automne.

dimanche 21 octobre 2012

Malgré la course folle, les repas survolés, les heures de sommeil évaporées, ce sentiment de plénitude puissant et bien réel.

Le goût du bonheur retrouvé.

lundi 15 octobre 2012

De Joliette à Guy-Concordia.
Onze stations à se chercher des yeux.
Une ligne verte aux sourires volés.
Rouge aux joues, doigts noués, et soupirs partagés.


Et ce goût merveilleux de rosée.

mardi 9 octobre 2012

Je n'ai plus de mots.
Fermer les yeux.
Et que tout s'efface.

lundi 8 octobre 2012

Je me suis sentie submergée par l'émotion lorsque tu m'as dit que tu ne pouvais pas venir. Totalement dévastée. Et je me suis détestée de me laisser ainsi emporter. D'avoir si peu de contrôle. D'être si vulnérable. Si dépendante.
Je me disais que le destin ne voulait pas que tu fasses officiellement partie de ma vie; et moi de la tienne. Comme si notre amitié ne pouvait pas dépasser les murs virtuels de l'internet, et ceux plus réels de ma chambre.

J'ai compris par après que cette situation me rappelait de mauvais souvenirs.
D'où cette tristesse si mal cachée. Ce désespoir dans ma voix. 
Et peut-être aussi ma réaction d'enfant gâtée qui n'obtient pas ce qu'elle veut.

Mais tu es venu. Avec tes microbes, tes desserts hallucinants et ton sourire.
Et pendant 4 heures, nos deux mondes se sont mélangés. La réalité de ton existence ne faisait plus de doute. Mes peurs pouvaient enfin se calmer. 
Non, tu ne disparaitrais plus. 

Tu es bien plus généreux que tu ne le croies.