mon vrai toit est ici maintenant. je vais essayer de transférer mes archives. 20 six vient de supprimer, sans avertissement aucun, tous les posts de 2007. arrrghh! j'avoue que j'ai failli piquer une vraie crise. larmes, rage, désespoir. bon, bon, n'exagérons rien! mais il est vrai que je n'avais rien sauvegardé. (je travaille toujours direct sur mon blog. ça m'apprendra!)
heureusement, mon cher Grégor, magicien à ses temps perdus, a réussi à rembobiner mes larmes et mes cris, et il a fait sortir de son chapeau un joli bouquet de textes anciens. merci!
samedi 4 août 2007
dimanche 22 juillet 2007
Montréal
J'aime Montréal. Follement.
Beaucoup d'immigrés disent aimer le québec. Oui, bien sûr, comment ne pas aimer ce pays? Mais moi, mon coeur s'est arrêté à Montréal. Il y est resté figé. Cette ville l'a happé tout entier.
Mon corps vibre pour cette ville. Il est cette ville. Il n'y a ni barrière, ni barbelés pour nous séparer. Je suis et je resterai une partie de cette île urbaine et cosmopolite.
J'aime Montréal. Comme je n'ai probablement jamais aimé personne.
Les odeurs des usines à pain; les ruelles bondées d'enfants; les nids-de-poule et les rues trop étroites; les parcs si verts et si grands qu'ils laissent un goût de randonnée dans nos chaussures; l'élégance de Mado; le courage des joggeurs matinaux; le pont Jacques Cartier qui nous offre la plus belle image du monde quand on rentre de week-end et que la nuit tombe sur les buildings; les escaliers extérieurs bleus, pis roses, pis verts, pis jaunes; le marché Jean-Talon et son overdose de couleurs et d'odeurs; les pistes cyclables qui nous laissent croire que l'Asie est à deux coups de pédales; les sandwichs à étages du Santropol; les films décalés du cinéma du Parc; les terrasses ensoleillées.
Oui, j'aime Montréal. Je ne m'en rends jamais aussi compte que lorsque je quitte la ville pour quelques jours.
Je suis chez moi ici. Cette ville a toujours été en moi. Processus de reconnaissance mystique. Symptomes physiques du manque et du plaisir assouvi.
Montréal est en moi comme je suis en elle.
J'aimerais parfois y être avec toi.
mardi 10 juillet 2007
notice de fonctionnement
À la sortie du métro, alors que la jupe prend le large et que les cheveux renouent passionnément avec les années 80, il y a cet homme qui se retourne et qui, aussi surréaliste que cela puisse paraître, vous lance: "vous avez de bien belles chaussures!"
Cela fait-il trop longtemps que je ne me suis pas fait draguer? devrais-je, à mon tour, complimenter Monsieur sur la couleur de ses chaussettes?
non, sérieusement, il aurait fallu dire quoi? "merci! vous aussi!"??
mardi 3 juillet 2007
Trop frisée
il y a la pluie qui tombe contre la fenêtre, celle qui nous a surpris au milieu du concert, et celle du Champ de Mars. la pluie de mes yeux, quelques fois.
on emprunte les baleines de parapluie d'Émilie. on se serre contre l'arbre protecteur. on fait de la buée, le nez contre la vitre froide. et on laisse couler, sans égard pour les mouchoirs de papier.
le Champ de Mars. en boucle. comme la pluie qui ruisselle. sans arrêt.
le Champ de Mars. le bruit des graviers. l'image noir et blanc.
le Champ de Mars. et ce qu'il n'a pas été.
en boucle. sans arrêt.
la pluie. buée. larmes. nuages gris. en boucle.
ce qu'il n'a pas été.
on emprunte les baleines de parapluie d'Émilie. on se serre contre l'arbre protecteur. on fait de la buée, le nez contre la vitre froide. et on laisse couler, sans égard pour les mouchoirs de papier.
le Champ de Mars. en boucle. comme la pluie qui ruisselle. sans arrêt.
le Champ de Mars. le bruit des graviers. l'image noir et blanc.
le Champ de Mars. et ce qu'il n'a pas été.
en boucle. sans arrêt.
la pluie. buée. larmes. nuages gris. en boucle.
ce qu'il n'a pas été.
mardi 26 juin 2007
La magie est-elle parmi nous?
Je suis en train de relire "Harry Potter et l'ordre du Phénix" (forcément, le film sort dans quelques semaines). On est d'accord pour dire (pour ceux qui ont déjà mis les pieds à Poudlard) qu'une fois Harry dans un esprit, c'est toute la réalité de la vie qui se transforme peu à peu. Donc, j'étais tranquillement assise sur mon balcon, lisant la 724eme page (700 pages en 4 jours! ah! si seulement j'allais aussi vite avec mon Fataliste. plus d'une semaine que je n'y ai pas touché. Quelqu'un a-t-il un truc à me suggérer? À ce propos là, d'ailleurs, je dois dire que je suis plus une Optimiste. Tout aussi tordu mais bon, vaut mieux voir le verre plein que vide!)- donc, je disais: rendue à la 724eme page, je propose à mon esprit de faire une pose et de venir se refixer dans la jolie chambre de Rosemont-Petite patrie (un petit peu plus petite que Poudlard mais si peu...). Et là: choc nerveux (décidément en ce moment, les nerfs en prennent un coup! cf. note précédente pour l'improbable visiteur de passage)! Mon ordi, sous mes yeux ébahis, sans s'en soucier le moins du monde (se soucie-t-il de quelque chose de toutes façons?!) s'allume. Oui, comme ça, tout seul. D'ailleurs, je vous écris suite à ça. (Donc, pour répondre à la question qui vous trotte dans la tête: non, mon ordi ne m'a pas attaquée; pas encore...)
La vraie question: Harry va-t-il apparaître? Suis-je enfin choisie pour m'en aller étudier à Poudlard? (j'ai 15 ans de retard et alors?!) dites! dites!
lundi 25 juin 2007
Hypocondriaque
Il fait sombre lorsque je me lève. Il ne doit pas être bien tard. Non, pourtant, le cadran affiche 9h32 obstinément. Je ne comprends pas. Je tire un bout du rideau. Ah! ça, non. Il pleut. Voilà l'affaire!
En sommnolant, encore confuse de mon rêve-cauchemard, je me dirige vers la salle de bain. J'évite soigneusement les sacs à main qui trainent devant l'entrée mais, ouch!, mon orteil droit vient frapper de plein fouet la paire de basket posée élégamment au milieu de la carrée.
Cette douleur en réveille une autre. Oui, maintenant, je la sens. Ma gorge me brûle. Elle tire, vers l'arrière, vers les amygdales. Je porte ma main à mon cou, instinctivement, et là, je découvre la petite boursouflure bien connue, présage d'une bonne angine.
Face au miroir comme face au docteur, je tire la langue bien sagement et attends le verdict qui ne saurait me plaire. Je reconnais de suite les petits points caractéristiques. Oui, c'est bien une angine. Mais à peine ai-je dit cela que mon regard élargit le focus. Il couvre à présent toute ma langue. Les petits points sont toujours là mais mes yeux incrédules constatent que cette dernière est toute bleue.
L'angoisse m'envahit rapidement. Non, elle devrait être jaune. Blanche, pourquoi pas. Rouge écarlate, peut-être. Mais bleue?! Je cherche dans ma mémoire un témoignage d'une maladie bleue. Néant. oh! mon Dieu! Il va falloir passer cette journée de congé à l'hopital, aux urgences. Peut-être est-ce contagieux, grave, douloureux?
Happée par ce flot de pensées tragi-comiques, je m'égare 30 bonnes secondes. Soudain, un éclair de génie me traverse: les schtroumpfs! Oui, bien sûr! J'ai mangé une bonne dizaine de bonbons schtroumpfs, avant d'aller au lit.
Voilà, cela me servira de leçon, la prochaine fois que je décide d'aller au lit sans me laver les dents!
dimanche 24 juin 2007
Wake me up before you go go
les cheveux dans le vent, le T-shirt en état liquide, un gros sourire accroché aux lèvres, il aura gesticulé pendant plus de trois heures au son "pop 80" de la Tulipe. rien qu'à le regarder, cela aura fait m'a soirée!
le corps un peu inerte ce soir. les jambes molles. le dos trop tendu. je n'ai pas sauté. c'est un détail; mon détail. je saute quand je danse. si je ne saute pas alors quelque chose ne va pas. rien de grave cependant. un peu de fatigue. oui, sûrement.
j'avais envie de danser avec quelqu'un ce soir. plutôt envie que quelqu'un danse avec moi. quand la première salsa a commencé, cette envie s'est propagée dans tout mon corps. je la sentais vivante. mais personne n'est venu. il faut dire que je n'ai pas levé les yeux. mon corps ne cherchait que deux personnes. il n'aurait vibré au contact d'aucune autre. trop loin et trop irréelle. arrgh! et pourquoi tolère t-on ces choses là?
allez, il est l'heure d'aller serrer mon oreiller! assez de confessions personnelles. mais bon, il est 3h05, j'ai des excuses... et je voulais vraiment danser avec quelqu'un..!
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