dimanche 7 octobre 2012

Dehors, le vent secoue les dernières feuilles rouges et jaunes,  les entrainant dans une valse lente au dessus des toits de Montréal.
Les cols se relèvent. Les démarches s'accélèrent. À chacun de nos pas, nous écrasons un peu plus le souvenir de l'été qui s'achève enfin.

Dedans, odeurs de chocolat et chaleur réconfortante. Farine qui vole sur le comptoir. Mouchoirs qui s'entassent dans la corbeille. Caresses simulées et câlins abandonnés. Soupirs déguisés. Fous rires incontrôlés. La fatigue s'accumule. Musset chante et l'eau fuit.

Et dans tes yeux, ma vie qui s'oublie.


jeudi 4 octobre 2012

J'ai bien évidemment rêvé de toi toute la nuit.
Tout semblait si simple. Si normal.
Il faisait si doux dans tes bras.

Et ce matin,  je traine cette mélancolie comme un habit de pluie, un voile de tristesse.

Il ne faut pas réouvrir les tiroirs du passé. Il vaut mieux les laisser soigneusement fermés à clefs.

Ça devient plus difficile

de ne pas penser à toi sans arrêt.
de ne pas t'écrire tous les jours.
de ne pas relire tous tes courriels.
de ne pas sonner chez toi par surprise.
de ne pas t'inviter à la maison.
de ne pas te sauter au cou quand je te vois.
de ne pas rêver. tout simplement rêver. toute éveillée. tout le temps. en soupirant. en souriant.

oui, cela devient plus difficile.
et cela me plait...;o)


(19 septembre 2008) 

4 ans et 15 jours plus tard, la situation n'a pas changé. Seuls les personnages se sont transformés.
Et je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer.

mardi 2 octobre 2012

Le Bonheur

Je ne suis pas funambule. J'avance pas à pas. Je ne sais rien des jours, je glisse sur un fil, au loin je ne vois pas. Si je regarde en bas c'est le vertige, je ne regarde pas. Je risque à chaque pas et j'avance, docile. À chaque risque le bonheur est là. J'avance vers moi; le bout du fil n'existe pas.
(Philippe Delerm, Fragiles, 2001)

lundi 1 octobre 2012


Je joue au funambule sur un fil de pêche transparent. Solide. Mais dangereusement invisible.

Sur mes épaules, le poids des plaisirs. Au creux du ventre, la force des angoisses. Au bout de mes doigts, l'équilibre de vos sourires.

Et, comme dit Delerm, à chaque pas, j'avance vers moi.

mardi 18 septembre 2012

Quand tant de merveilleuses émotions nous assaillent, que les sentiments débordent, qu'on voudrait révéler l'intégralité de son cœur au monde entier, il reste encore une fois Stephan Eicher pour nous bercer.

mardi 4 septembre 2012

Angleterre, Vancouver, Vietnam ou Nouvelle-Zélande?



Si tout s'écroule ici, que plus rien ne fait de sens, la Souris s'en ira faire un tour ailleurs.
Il n'y a ni fuite, ni abandon. Plutôt le goût de rechercher un nouveau souffle. De retrouver un ancien soi.

Il te faudra peut-être prendre soin de mes chats....