mardi 26 juin 2007

La magie est-elle parmi nous?

Je suis en train de relire "Harry Potter et l'ordre du Phénix" (forcément, le film sort dans quelques semaines). On est d'accord pour dire (pour ceux qui ont déjà mis les pieds à Poudlard) qu'une fois Harry dans un esprit, c'est toute la réalité de la vie qui se transforme peu à peu. Donc, j'étais tranquillement assise sur mon balcon, lisant la 724eme page (700 pages en 4 jours! ah! si seulement j'allais aussi vite avec mon Fataliste. plus d'une semaine que je n'y ai pas touché. Quelqu'un a-t-il un truc à me suggérer? À ce propos là, d'ailleurs, je dois dire que je suis plus une Optimiste. Tout aussi tordu mais bon, vaut mieux voir le verre plein que vide!)- donc, je disais: rendue à la 724eme page, je propose à mon esprit de faire une pose et de venir se refixer dans la jolie chambre de Rosemont-Petite patrie (un petit peu plus petite que Poudlard mais si peu...). Et là: choc nerveux (décidément en ce moment, les nerfs en prennent un coup! cf. note précédente pour l'improbable visiteur de passage)! Mon ordi, sous mes yeux ébahis, sans s'en soucier le moins du monde (se soucie-t-il de quelque chose de toutes façons?!) s'allume. Oui, comme ça, tout seul. D'ailleurs, je vous écris suite à ça. (Donc, pour répondre à la question qui vous trotte dans la tête: non, mon ordi ne m'a pas attaquée; pas encore...)

La vraie question: Harry va-t-il apparaître? Suis-je enfin choisie pour m'en aller étudier à Poudlard? (j'ai 15 ans de retard et alors?!) dites! dites!

lundi 25 juin 2007

Hypocondriaque

Il fait sombre lorsque je me lève. Il ne doit pas être bien tard. Non, pourtant, le cadran affiche 9h32 obstinément. Je ne comprends pas. Je tire un bout du rideau. Ah! ça, non. Il pleut. Voilà l'affaire!

En sommnolant, encore confuse de mon rêve-cauchemard, je me dirige vers la salle de bain. J'évite soigneusement les sacs à main qui trainent devant l'entrée mais, ouch!, mon orteil droit vient frapper de plein fouet la paire de basket posée élégamment au milieu de la carrée.
Cette douleur en réveille une autre. Oui, maintenant, je la sens. Ma gorge me brûle. Elle tire, vers l'arrière, vers les amygdales. Je porte ma main à mon cou, instinctivement, et là, je découvre la petite boursouflure bien connue, présage d'une bonne angine.

Face au miroir comme face au docteur, je tire la langue bien sagement et attends le verdict qui ne saurait me plaire. Je reconnais de suite les petits points caractéristiques. Oui, c'est bien une angine. Mais à peine ai-je dit cela que mon regard élargit le focus. Il couvre à présent toute ma langue. Les petits points sont toujours là mais mes yeux incrédules constatent que cette dernière est toute bleue.

L'angoisse m'envahit rapidement. Non, elle devrait être jaune. Blanche, pourquoi pas. Rouge écarlate, peut-être. Mais bleue?! Je cherche dans ma mémoire un témoignage d'une maladie bleue. Néant. oh! mon Dieu! Il va falloir passer cette journée de congé à l'hopital, aux urgences. Peut-être est-ce contagieux, grave, douloureux?

Happée par ce flot de pensées tragi-comiques, je m'égare 30 bonnes secondes. Soudain, un éclair de génie me traverse: les schtroumpfs! Oui, bien sûr! J'ai mangé une bonne dizaine de bonbons schtroumpfs, avant d'aller au lit.

Voilà, cela me servira de leçon, la prochaine fois que je décide d'aller au lit sans me laver les dents!

dimanche 24 juin 2007

Wake me up before you go go

les cheveux dans le vent, le T-shirt en état liquide, un gros sourire accroché aux lèvres, il aura gesticulé pendant plus de trois heures au son "pop 80" de la Tulipe. rien qu'à le regarder, cela aura fait m'a soirée!

le corps un peu inerte ce soir. les jambes molles. le dos trop tendu. je n'ai pas sauté. c'est un détail; mon détail. je saute quand je danse. si je ne saute pas alors quelque chose ne va pas. rien de grave cependant. un peu de fatigue. oui, sûrement.

j'avais envie de danser avec quelqu'un ce soir. plutôt envie que quelqu'un danse avec moi. quand la première salsa a commencé, cette envie s'est propagée dans tout mon corps. je la sentais vivante. mais personne n'est venu. il faut dire que je n'ai pas levé les yeux. mon corps ne cherchait que deux personnes. il n'aurait vibré au contact d'aucune autre. trop loin et trop irréelle. arrgh! et pourquoi tolère t-on ces choses là?

allez, il est l'heure d'aller serrer mon oreiller! assez de confessions personnelles. mais bon, il est 3h05, j'ai des excuses... et je voulais vraiment danser avec quelqu'un..!