mercredi 25 février 2009

hein?!?

Bon, alors, comme certains le savent probablement, j'ai un programme sur mon blog qui me permet de savoir d'où viennent les gens qui me lisent (je n'ai pas votre adresse exacte! pas de panique, hein! ;o) .
Ce programme me permet aussi de savoir ce que les gens ont tapé dans Google ( ou autre ) avant d'arriver sur mon blog.

Bon, et là, je dis : HEIN?!?
Y'a quand même trois personnes qui ont tapé " Erika Malot nue".

HEIN?!?

HEIN!?!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Au théâtre ce soir!

Il y a des rêves tenaces.
Il y a des défis farfelus.
Il y a des complicités magiques.
Il y a des talents insoupçonnés.
Il y a des plaisirs qu'on ne peut réprimer.



Venez nous voir! Je vous ferai goûter à tout ça par procuration.


http://www.exclamateurs.org/la-belle-helene.html

samedi 21 février 2009

Parce qu'il dit tout mieux que nous...

Y a des choses qu'on peut faire
Et puis celles qu'on doit pas
Y a tout c'qu'on doit taire
Tout c'qui ne se dit pas
Des vies qui nous attirent
De brûlures et de clous
Oui, mais ne pas les vivre
C'est encore pire que tout
De sagesse en dérive
De regrets en dégoûts
Y a qu'une guitare à la main
Qu'j'ai peur de rien

Quand les juges délibèrent
Si j'fais mal ou j'fais bien
Si j'suis vraiment sincère
Moi, j'sais même plus très bien
Quand les rumeurs "vipèrent"
Quand l'image déteint
Il m'reste ce vrai mystère
Et ça, ça m'appartient
Quand j'frôle la lumière
Qu'un instant je la tiens
Avec ma guitare à la main
J'ai peur de rien

Y a des choses qu'on pense
Qu'on voyait pas comme ça
Mais on garde le silence
Et on presse le pas
Des regards qu'on détourne
Des gestes qu'on fait pas
La conscience un peu sourde
Et pas très fier de soi
Quand la dose est trop lourde
Quand l'blues va un peu loin
J'prends ma guitare à la main
Et j'ai peur de rien

(Peur de rien blues in Entre Gris clair et Gris foncé, 1987)

J'accepterai la douleur
D'accord aussi pour la peur
Je connais les conséquences
Et tant pis pour les pleurs

J'accepte quoi qu'il en coûte
Tout le pire du meilleur
Je prends les larmes et les doutes
Et risque tous les malheurs
Tout mais pas l'indifférence
Tout mais pas le temps qui meurt
Et les jours qui se ressemblent
Sans saveur et sans couleur

Et j'apprendrai les souffrances
Et j'apprendrai les brûlures
Pour le miel d'une présence
Le souffle d'un murmure
J'apprendrai le froid des phrases
J'apprendrai le chaud des mots
Je jure de n'être plus sage
Je promets d'être sot

Je donnerais dix années pour un regard
Des châteaux des palais pour un quai de gare
Un morceau d'aventure contre tous les conforts
Des tas de certitudes pour désirer encore
Echangerais années mortes pour un peu de vie
Chercherais clé de porte pour toute folie
Je prends tous les tickets pour tous les voyages
Aller n'importe où mais changer de paysage
Effacer ces heures absentes
Et tout repeindre en couleur
Toutes ces âmes qui mentent et qui sourient
Comme on pleure

Tout mais pas l'indifférence
Tout mais pas le temps qui meurt
Et les jours qui se ressemblent
Sans saveur et sans couleur

(Pas l'indifférence in Démodé, 1981)