vendredi 13 novembre 2009

Décider d'arriver en retard au travail pour donner du temps à son couple.
Ne pas culpabiliser.
Se rendre compte qu'à cette heure-là, il y a moins de monde dans le bus. Que le chauffeur est du coup plus sympathique. Que le soleil brille plus fort.
Ne plus avoir de brûlures d'estomac.
Prendre le temps de relaxer.

Vivre un peu plus pour moi et un peu moins pour le système.

Comme cela fait du bien.

jeudi 20 août 2009

Vouloir classer une bibliothèque témoigne moins d'un désir d'organisation que du fantasme d'avoir assez de temps libre pour classer des livres.

(Nicolas Dickner, Hors Champ, 12 août 2009)

mercredi 17 juin 2009

Et comme un oiseau migrateur, tu reviens hanter les plages de mon coeur.

dimanche 19 avril 2009

Je ne sais pourquoi j'allais danser
A Saint-Jean au musette,
Mais quand un gars m'a pris un baiser,
J'ai frissonné, j'étais chipée.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux.
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.

Sans plus réfléchir, je lui donnais
Le meilleur de mon être.
Beau parleur chaque fois qu'il mentait,
Je le savais, mais je l'aimais.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux.
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.

Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leurre
J'étais folle de croire au bonheur,
Et de vouloir garder son cœur.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux.
Moi qui l'aimais tant,
Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean,
Il ne m'aime plus
C'est du passé
N'en parlons plus.

(Mon Amant de St-Jean, Lucienne Delyle, 1942)

"En fait, j'me suis pas assez occupé de toi. Enfin, en tout cas, pas comme il aurait fallu. Quand on n'a pas tout fait pour quelqu'un, ben, on n'a rien fait."

(La Petite Voleuse, un film de Claude Miller, d'après un scénario original de François Truffaut et Claude de Givray, 1988)

mardi 14 avril 2009

Journée 1

Qu'aurais-je voulu?
Le battement acceléré d'un cil?
Le souffle un instant retenu?
Une osmose magique?

*

Il y avait un chat devant la porte d'entrée de mes voisins. Il semblait attendre qu'on lui ouvre.
L'espace d'un instant, j'ai voulu appuyer sur la sonnette et partir en courant.
Quelle tête ils auraient fait!

J'ai ri pendant dix bonnes minutes à cette idée.

*

Les petits bonheurs permettent souvent de dormir.

mercredi 11 mars 2009

Guimauve et compagnie

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur

Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !


Il pleure dans mon coeur
Paul Verlaine


*

"un seul être vous manque, et tout est dépeuplé" dit Lamartine.

...surtout les jours de pluie.

mercredi 25 février 2009

hein?!?

Bon, alors, comme certains le savent probablement, j'ai un programme sur mon blog qui me permet de savoir d'où viennent les gens qui me lisent (je n'ai pas votre adresse exacte! pas de panique, hein! ;o) .
Ce programme me permet aussi de savoir ce que les gens ont tapé dans Google ( ou autre ) avant d'arriver sur mon blog.

Bon, et là, je dis : HEIN?!?
Y'a quand même trois personnes qui ont tapé " Erika Malot nue".

HEIN?!?

HEIN!?!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Au théâtre ce soir!

Il y a des rêves tenaces.
Il y a des défis farfelus.
Il y a des complicités magiques.
Il y a des talents insoupçonnés.
Il y a des plaisirs qu'on ne peut réprimer.



Venez nous voir! Je vous ferai goûter à tout ça par procuration.


http://www.exclamateurs.org/la-belle-helene.html

samedi 21 février 2009

Parce qu'il dit tout mieux que nous...

Y a des choses qu'on peut faire
Et puis celles qu'on doit pas
Y a tout c'qu'on doit taire
Tout c'qui ne se dit pas
Des vies qui nous attirent
De brûlures et de clous
Oui, mais ne pas les vivre
C'est encore pire que tout
De sagesse en dérive
De regrets en dégoûts
Y a qu'une guitare à la main
Qu'j'ai peur de rien

Quand les juges délibèrent
Si j'fais mal ou j'fais bien
Si j'suis vraiment sincère
Moi, j'sais même plus très bien
Quand les rumeurs "vipèrent"
Quand l'image déteint
Il m'reste ce vrai mystère
Et ça, ça m'appartient
Quand j'frôle la lumière
Qu'un instant je la tiens
Avec ma guitare à la main
J'ai peur de rien

Y a des choses qu'on pense
Qu'on voyait pas comme ça
Mais on garde le silence
Et on presse le pas
Des regards qu'on détourne
Des gestes qu'on fait pas
La conscience un peu sourde
Et pas très fier de soi
Quand la dose est trop lourde
Quand l'blues va un peu loin
J'prends ma guitare à la main
Et j'ai peur de rien

(Peur de rien blues in Entre Gris clair et Gris foncé, 1987)

J'accepterai la douleur
D'accord aussi pour la peur
Je connais les conséquences
Et tant pis pour les pleurs

J'accepte quoi qu'il en coûte
Tout le pire du meilleur
Je prends les larmes et les doutes
Et risque tous les malheurs
Tout mais pas l'indifférence
Tout mais pas le temps qui meurt
Et les jours qui se ressemblent
Sans saveur et sans couleur

Et j'apprendrai les souffrances
Et j'apprendrai les brûlures
Pour le miel d'une présence
Le souffle d'un murmure
J'apprendrai le froid des phrases
J'apprendrai le chaud des mots
Je jure de n'être plus sage
Je promets d'être sot

Je donnerais dix années pour un regard
Des châteaux des palais pour un quai de gare
Un morceau d'aventure contre tous les conforts
Des tas de certitudes pour désirer encore
Echangerais années mortes pour un peu de vie
Chercherais clé de porte pour toute folie
Je prends tous les tickets pour tous les voyages
Aller n'importe où mais changer de paysage
Effacer ces heures absentes
Et tout repeindre en couleur
Toutes ces âmes qui mentent et qui sourient
Comme on pleure

Tout mais pas l'indifférence
Tout mais pas le temps qui meurt
Et les jours qui se ressemblent
Sans saveur et sans couleur

(Pas l'indifférence in Démodé, 1981)

mardi 6 janvier 2009

Proverbe aromatisé

Quand on sent venir la fin, il vaut mieux faire l'autruche dans son thé Chai.