mercredi 23 juillet 2008

Parce qu'on me dit frêle...

FRÊLE adj. 1. dont l'aspect ténu donne une impression de fragilité
2. qui semble manquer de ressources vitales, de force.
(le Petit Robert)

La main sur le front, paume vers l'extérieur, la jeune fille frêle aux cheveux bruns soupire:
" ô Dieux (j'ai mis au pluriel, je préfère les Dieux romains au Dieu moderne), ô Dieux (elle est obligée de répéter, ils n'écoutent pas), Ô DIEUX (il n'y a plus rien du soupir là-dedans mais bon...), pourquoi torturez-vous mon âme à ce point? Que ne pouvez-vous décider vous-mêmes du destin de cet être abandonné de tous et au dos ravagé (même si ça va un peu mieux depuis qu'il partage le lit douillet de son co-voitureur)? ô dieux! Des bouffées de chaleur secouent mes cheveux, mon coeur bat la chamade, mes jambes ne me supportent plus. Vais-je m'envoler, emportée par les bourrasques que je vois arriver par le trou de ma serrure? ô Dieux! Envoyez-lui un signe. Ne m'obligez pas à m'éteindre dans l'anxiété."

Et c'est alors que le garçon sous-nourri et au dos ravagé apprend qu'il ne peut quitter son bout de pays, faute de papiers.

(il ne manquerait plus que le coup de tonnerre et l'éclair zébrant le ciel pour rendre cette scène encore plus palpitante)

Ah, le destin! Toujours là quand on a besoin de lui. Heureusement, d'ailleurs, car sinon, la "frêle jeune fille" de cette histoire n'aurait pu l'écrire jusqu'à la fin.

mardi 22 juillet 2008

Effectivement....

Comme le dit si bien Vertelime, l'été, le couple et le travail à temps plein peuvent très dangereusement compromettre l'écriture d'un blog.
J'ajouterais à cela la paresse et la relecture des Harry Potter.