dimanche 2 février 2014

L'optimisme

Plus jeune, j'étais souvent qualifiée d'éternelle optimiste. Pas dans le sens de "naïf". Non.  Ce n'était pas une critique. J'avais un regard juste sur la vie et en voyais toujours les meilleurs côtés sans avoir besoin de me forcer. Je crois d'ailleurs que les gens m'enviaient quelque peu cette propension au bonheur. 
Avec les années, les aléas de la vie, les bosses sur la route et les changements de cap, je crois que j'ai un peu perdu de cet éternel optimisme. Et je m'en veux. Car c'est probablement ce qui faisait tout mon charme. (rire). En tous cas, une grande part de ma personnalité.
L'optimisme est une qualité merveilleuse à cultiver. Pas forcément pour soi-même. Non. Surtout pour les autres. 

J'ai passé l'après-midi au théâtre aujourd'hui. On y jouait Adieu Berthe. Une histoire de théâtre dans du théâtre. C'est toujours intéressant un texte qui se penche sur sa propre discipline. Observer notre monde à travers les lunettes d'un autre artiste apporte véritablement un nouvel éclairage à nos croyances.
Peu importe l'histoire réelle de cette pièce d'ailleurs. J'en retiens surtout cette obligation que nous avons envers nous-même: ne jamais baisser les bras, continuer à croire à l'impossible, dédramatiser les situations les plus hasardeuses, et croire, toujours et encore, à la magie du théâtre. 

Depuis cet automne, j'avais perdu de vue cette pierre angulaire de ma vie. 
Il était temps de la retrouver.