mercredi 1 novembre 2006

nouveau concept. nouvelle heure.
nouvelle folie?
je cherche désespérément un sens à ma vie. je parle beaucoup ces temps-ci. de ce que je pourrais faire. de ce que j'aimerais changer. je passe mes journées dans un quasi-rêve. les gens défilent devant moi, leurs bras chargés de fantasmes, de voyages, d'autres vies. des vies que j'aimerais vivre jusqu'à la dernière page, jusqu'à épuiser l'encre des heures et sentir la poussière des bibliothèques. mais je me contente de les voir passer. comment faire pour retenir un peu de cette magie? comment décider, se mettre en mouvement et écrire ma propre histoire?

"Elle prenait la vie comme un livre qu'elle commençait par la finNe voulait surtout pas choisir pour ne jamais renoncer à rien" dit la chanson. peut-être y-a-t-il un peu de ça aussi...Choisir implique de laisser des choses en arrière. considérer les options et décider de la meilleure. pour soi. sur le moment et pour les prochains siècles. comment renoncer à des chemins pavés de pensées et de nuages moutonneux? comment trouver le courage d'affronter la vraie vie, celle, tangible, des petits-déjeuners, des comptes à payer, des échecs aussi, parfois.

mais rêver reste la plus belle aptitude de l'homme. rêver ces multiples voies, ces nombreux "road-trip", ces amours veloutées. alors je rêve. je nage dans cette douceur. je te vois, toi. tu es à la fois mon metteur-en-scène, ma réplique et mon public tout entier. tu es le créateur et la création. l'oeuvre dans son entier. puissance magique des matins brumeux. ne m'en veux pas de te garder ainsi prisonnier. un jour, je me réveillerai. et alors, je serai assez grande pour te rendre ce que je t'ai volé. en attendant, embarque avec moi dans cette décapotable américaine.

tu peux choisir la couleur; ce n'est qu'un rêve.

Aucun commentaire: