dimanche 10 février 2008

Mon bureau est près de la fenêtre; je crois que je l'ai déjà dit. Il y a un arbre juste en face de mon visage (quand je le tourne, bien sûr, car sinon, c'est mon écran qui se trouve face à mon visage. Bon, à part lorsque j'écris en équilibre sur une fesse, le menton pointé vers la tévé qui diffuse la fin d'une série insipide. Enfin, je n'écris pas souvent la tévé allumée. Mais parfois, cela m'arrive... Mais bon, là, ma digression est beaucoup trop longue...). Il y a un arbre juste en face de mon visage donc. Il est tout nu. Comme tout ceux de ma rue depuis quelques mois déjà.
Il y a eu une grande bourrasque qui a fait vibrer les fenêtres de mon salon. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai tourné la tête vers cet arbre dénudé.
Il semble vivant. Il frémit de toutes ses branches et vient chatouiller les globes jaune-orangé du petit lampadaire carré.

Instinctivement, je pense aux arbres du
Seigneurs des Anneaux. Les gens s'imaginent fréquemment que mon personnage préféré est Frodon ou bien l'elfe délicat aux flèches précises et légères. Ce qui aurait du sens. Et bien non! Je voue une passion sans borne aux Arbres géants (ils ont probablement un nom... mais je ne suis pas une vraie lectrice de Tolkien. je m'en excuse..). Lorsqu'ils apparaissent à l'écran, je m'avance sur le canapé, le souffle court, et je les supplie silencieusement d'accepter d'aider les hobbits.
Oui, j'aime les grands Arbres. C'est comme ça.

Parfois, il est bon de ne pas se ressembler.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ce sont les "Ents", ma chère :o)
content d'avoir pu apporter ma modeste (mais dévouée) contribution à votre douce prose ...
au plaisir de vous lire ...