mardi 7 février 2012

Certains ne jureront que par l’adrénaline que cela procure. D’autres apprécieront le retour à l’enfance, le lâcher-prise, l’innocence de l’acte.
Quelques-uns y verront un danger. La plupart, un plaisir.
Il y aura ceux pour qui l’exercice est obligatoire. Et les autres, en grand nombre, qui se battront pour y participer.

J’aime la scène, car j’aime profondément la vie de troupe.

Les rituels qui s’installent sans qu’on s’en aperçoive surtout. Tous ces petits gestes répétés soir après soir, par les mêmes personnes, aux mêmes moments.
De l’ordre d’arrivée des comédiens au mot de merde du metteur en scène, en passant par le choix du repas, les questions personnelles, le maquillage, la vérifications des couloirs secrets, les échauffements, les accolades, les sourires, les cent pas dans les coulisses, les gorgées d’eau, l’ajustement des costumes, les rires.
Toute cette routine rassurante et indispensable au bon fonctionnement d’une troupe de théâtre.
Cet horaire obligatoire que l’on suit avec plaisir et qui rythme nos vies pendant 8 jours.
Et qui crée ce vide immense lorsque tout est fini.

J’aime profondément la vie de troupe. Car elle nous rapproche toujours un peu plus de l’Invisible.

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