lundi 18 février 2013

La pire année...

Ça a commencé par la rupture. Le long processus d'acceptation. De mon côté comme du sien.
Les larmes. La colère. L'épuisement. Face à l'incompréhension, à l'obstination, à l'amour en fait.

Puis il y a eu la bataille avec les propriétaires. Les soucis d'argent. La peur du lendemain. Cette impuissance. L'impossibilité de contrôler même la plus infime partie de sa vie.

Ont suivi les séparations. Les faux-pas. Les jugements. Les abandons.
La certitude d'être seule dans cette multitude.

Puis il y a eu l'amour. Les rêves. Et finalement la perte des espoirs. La tristesse devant l'impossible. Le refus. Et l'abnégation.

Et en filigrane, le harcèlement psychologique. La perte des repères. Le piétinement de notre estime. La remise en cause de tous ces traits qui faisaient notre personnalité. Et qu'on croyait jusqu'alors merveilleux.
Ne plus rien valoir. Ne plus faire sens. Ne plus savoir pourquoi.
Vouloir disparaître. Comme la buée sur les fenêtres.

Il est temps que tout cela cesse...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

À travers cette noirceur, il devient impossible de voir les mains tendus, les sourires et le soleil au loin.

Et pourtant ils sont là, toujours, réconfortants, n'attendant que d'être saisis au passage, comme le gazouillis d'un oiseau, une fleur et son abeille.

Alors il n'en reste plus qu'à nous, pris dans cette chute sans fin, d'ouvrir nos ailes et de voler en paix.

Anonyme a dit…

C'est aussi dur à dire qu'à accepter mais ton bonheur ne dépend que de toi. Quand le cœur est en morceaux et qu'on va l'âme en peine, face à l'adversité, il n'y a qu'une solution: ouvrir les yeux et s'arrêter sur ces toutes petites choses de la vie qui ont la capacité de nous rendre heureux. Ce n'est qu'en collectionnant des tas de petits bonheurs que peu à peu, les blessures auront moins de couleur. Des périodes difficiles, tu en connaîtras encore. C'est maintenant que tu peux te préparer à mieux y résister. Seule, tu es maître de ton destin et de ce que tu ressens. Tu as en toi assez de force pour rayonner, encore et toujours, quelque soit la tempête qui t'entoure. Ne l'oublie pas.