lundi 6 août 2012


Les mots se battent dans ma tête. Aucun ne me satisfait pleinement. Je les lance pêle-mêle sur la page; les déplace; les observe un instant; essaye d'y trouver un sens; puis les efface en soupirant.

Mes idées ne sont pas claires. Mes sentiments non plus. Je ne sais pas si je dois être soulagée, triste, égarée ou blessée.

Il y a une douce ironie dans cette absence de sens. Dans ce blocage verbale. Comme un cadeau que tu m'aurais laissé avant de partir.

Au fond de moi, je sais très bien ce que je regrette. Ce qui est terrible. Ce qui me cloue au sol.
 
Je pleurs la fin des rêves, la fin du désir, la fin des possibles. 

*

"Derrière chaque fin se cache un commencement". 
Oui, nous essaierons de nous convaincre de cela.

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