C'est au théâtre surtout qu'on sent la puissance de ces
appels faits par le génie; on est comme transporté dans une sphère
nouvelle; toutes les impressions se confondent; le plus fort aide le
plus faible; l'enthousiasme grandit et se propage; il éclate par
moments, puis le silence et l'attention redoublent; en sorte que dans
cette multitude de spectateurs, dans ces acteurs qui vont et viennent,
dans toutes ces pensées, il semble qu'il n'y ait qu'une pensée unique et
un seul homme qui parle à un autre homme.
Alfred de Musset, Sur le théâtre, date inconnue.
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