dimanche 7 octobre 2012

Dehors, le vent secoue les dernières feuilles rouges et jaunes,  les entrainant dans une valse lente au dessus des toits de Montréal.
Les cols se relèvent. Les démarches s'accélèrent. À chacun de nos pas, nous écrasons un peu plus le souvenir de l'été qui s'achève enfin.

Dedans, odeurs de chocolat et chaleur réconfortante. Farine qui vole sur le comptoir. Mouchoirs qui s'entassent dans la corbeille. Caresses simulées et câlins abandonnés. Soupirs déguisés. Fous rires incontrôlés. La fatigue s'accumule. Musset chante et l'eau fuit.

Et dans tes yeux, ma vie qui s'oublie.


Aucun commentaire: