lundi 8 octobre 2012

Je me suis sentie submergée par l'émotion lorsque tu m'as dit que tu ne pouvais pas venir. Totalement dévastée. Et je me suis détestée de me laisser ainsi emporter. D'avoir si peu de contrôle. D'être si vulnérable. Si dépendante.
Je me disais que le destin ne voulait pas que tu fasses officiellement partie de ma vie; et moi de la tienne. Comme si notre amitié ne pouvait pas dépasser les murs virtuels de l'internet, et ceux plus réels de ma chambre.

J'ai compris par après que cette situation me rappelait de mauvais souvenirs.
D'où cette tristesse si mal cachée. Ce désespoir dans ma voix. 
Et peut-être aussi ma réaction d'enfant gâtée qui n'obtient pas ce qu'elle veut.

Mais tu es venu. Avec tes microbes, tes desserts hallucinants et ton sourire.
Et pendant 4 heures, nos deux mondes se sont mélangés. La réalité de ton existence ne faisait plus de doute. Mes peurs pouvaient enfin se calmer. 
Non, tu ne disparaitrais plus. 

Tu es bien plus généreux que tu ne le croies.  
 

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Et probablement plus égoïste aussi.

La Souris a dit…

C'est drôle. J'ai hésité à intituler ce billet "égoïsme".
Sauf que je parlais de moi...

Mathea a dit…

mais quel bel égoïsme quand le sien propre rencontre celui de l'autre et qu'ils sont identiques...